Premier jour de travail (euuuh de travail ?)
Pour bien entamer ce premier jour de travail, nous ne nous sommes pas réveillées.
C'est par notre hôte sonnant à la porte et criant "Julie" à la fenêtre de la chambre, que justement Julie s'est faite tirée, vers 9h du matin, de son sommeil (Julie est un prénom que les indiens ont beaucoup moins de difficultés à prononcer).
Cela dit, ça tombait plutôt bien, car il venait nous passer Nelson au téléphone, une personne du bureau, qui voulait nous prévenir qu'il ne serait là que vers 10h30.
Lorsque nous sommes arrivées au bureau, nous sommes rentrées dans le vif du sujet par une mission délicate : organiser nos week-ends et nos déplacements (touristiques évidemment), notre question étant "comment faire le plus d'endroits en un minimum de temps, tout en ne passant pas à côté de l'essentiel". Cette lourde tâche, avec Nelson en renfort, nous a occupé une bonne heure, jusqu'à ce que le boss arrive enfin (very busy man). Et là, notre question de départ est devenu sa préoccupation première mais ça donnait plutôt "security is important/safe places/move safely"...
Bon, on a aussi parlé de choses un peu moins cruciales, comme par exemple les missions qui allaient nous être confiées, les projets, comment nous pourrions choisir tout ça, et nos attentes.
Ensuite, nous sommes allées déjeuner, invitées par ce cher Nelson, dans un restaurant chinois. Julie a eu la bouche en feu, mais à part ça RAS, pas de tourista.
Comme quoi l'Inde et ses problèmes sanitaires c'est un peu surfait.
Retour à la salle de réunion pour environ une heure, et comme nous avions bien travaillé pour la journée, Nelson nous a emmené dans un centre commercial dernier cri, qui n'a absolument rien à envier à ses homologues occidentaux.
Selon lui, c'est "the good side of Bangalore". En même temps on doit passer 3/4 portiques avec détecteurs de métaux pour y accéder, alors ça c'est sûr c'est une "safe place"...
Après que Clémence se soit ravitaillée en sarouels, avec encore une fois Nelson dans le rôle du personal shopper, nous étions en manque d'alcool. Il était en effet environ 19h, heure raisonnable s'il en est pour l'apéro.
Nous nous sommes donc arrêtées dans un "wine bar". En bonnes françaises, nous avons chacune pris un verre de vin (indien tout de même), tandis qu'en bon indien Nelson sirotait sa tassé de thé vert.
Sur le départ pour le bureau (notons au passage que Julie a l'air ravie alors que Clémence rechigne un peu)
At the office
Les risques de la conduite indienne
Une sacrée vache
Mister Nelson, Miss Clémence and Miss Julie sous les jeux d'eau en rénovation conçus par notre entreprise
Un métier innovant pour lutter contre le chômage